Jeudi 22 septembre 2011 à 17:20

"M., cette année, tu n'auras qu'à te concentrer sur tes histoires d'amour pendant que nous travaillons nos langues étrangères." 


OU PAS. 


M, ta romance à deux balles, tu l'auras peut-être. Quand t'auras mis de côté les complexes et que tu auras décidé de vivre. Mais apparemment, la motivation n'est pas si évidente à trouver. Alors on se tait. J'pleurerai pas ce soir. Pas le temps. 



 
Parce qu'il y a des instants de nostalgie.
MC Solaar ~ La vie est belle 



Lundi 19 septembre 2011 à 10:08

 "J'aimerais simplement que tu sois heureux."
 
Les mots d'adieu les plus ridicules au monde. Qui aurait idée ? Bien sûr qu'on aimerait que l'autre souffre autant que ce qu'on a souffert. Qu'il aille au diable, avec ses nouvelles conquêtes et ses nouvelles amourettes ! Qu'il s'étouffe avec son romantisme à deux centimes et ses phrases pseudo-philosophiques ; vive le micro-ondes, mon garçon. 
Non, il n'a plus qu'à se sentir déchiré, coupable ou méprisable. Il n'a plus qu'à s'en mordre les doigts, de c'te connerie. Et puis après ça, il pourrait avoir la galanterie de se demander ce qu'il a fait, ces quelques semaines, mois ou années. 

 
"J'aimerais simplement que tu sois aussi malheureux que moi."


Mais je crois que personne ne s'avouerait assez égocentrique pour prononcer cette simple vérité. Alors on sert les dents et on sourit vaguement en recevant ces putains de message pré-conçus, combien de fois réutilisés ; j'aimerais qu'on reste ami. Vade retro. 


 
___________________

Parce que les paroles de certaines chansons vous mettent hors de vous.
Et que d'autres vous bercent, alors qu'elles devraient vous donner de l'urticaire. 
関ジャニ∞ - ツブサニコイ

Samedi 10 septembre 2011 à 12:43

Arrivée à Tokyo. Dans les méandres d'une ville sans visage, il y a tant à voir, tant à ressentir. Les pulsations lentes de ce monstre bercent mes heures perdues, marquent le pas de mes promenades solitaires. Les couleurs et les lumières se fondent dans une myriade étincelantes, éblouissantes. Tokyo la fière s'étiole déjà, alors que les métro bondés filent au devant de la nuit. Décombres ; bientôt la fin ? 
 
Tout est fou. 




J'ai le coeur qui tangue. 
Arashi ~ To be Free
 
 
 
 

Mardi 9 août 2011 à 20:06

Parfois, on se surprend à adresser une prière silencieuse à un Dieu auquel on ne croit qu'à moitié. Un soir de perdition ; on lui demande conseil. Une mauvaise nouvelle ; on lui demande ce qu'il faut qu'on fasse pour que ça aille mieux. Un pas de travers ; on lui demande de nous pardonner. Ca n'a pas de sens. Aucun. Il peut très bien s'en faire. Il me parait tout de même peu probable qu'il soit assez idiot pour nous écouter. Ou même assez miséricordieux pour nous répondre.
Blasphème. 
 

Très certainement. Mais les allés et retours de foi au milieu de la Bible, new version or not, ça a le don de m'agacer. Et puis notre hypocrisie aussi. Comme ces Japonais, toujours, à prier un Dieu pendant leur vie, un autre à leur mort, sans se poser la moindre question. Et puis encore ceux qui se disent croyants par héritage. Et puis. Non. Sa toute-puissance, nous la lui offrons. La Boétie avait certainement raison, finalement. 

Lundi 8 août 2011 à 2:47

Mon frère est un grand rebelle de la vie. Il veut désormais un piercing dans le cartilage. Il a eu la gentillesse de nous prévenir. Nos conseils, de toute manière, il s'en "bat les reins" (magnifique expression). Quelle désinvolture, quelle jeunesse ! Des envies de meurtre. Monsieur est un indépendant, rien ne l'arrête. Moi, je me cantonne à ce que les gens peuvent penser de moi. On est certainement aussi pathétique l'un que l'autre. Ha, la fratrie d'imbéciles. 

 
*


Aujourd'hui, j'ai à nouveau envie d'un amour-qui-fait-mal ; un de ceux qui vous prend à la gorge, vous fait pleurer et cracher vos tripes sur une page blanche. Un de ceux, oui, qui vous donne l'inspiration  et la rage d'exister. Je veux me cogner à ces angoisses, lui jeter des silences, finir par l'assassiner à coup de vocabulaire. L'oeil hagard, désemparé, extinction en trois actes. Point virgule, entre vie et mort. Je dessinerai un pont frissonnant, tangente démente entre nos mondes, qui s'affaissera tôt ou tard - à nos risques et périls. Tes doigts gelés qui glissent hors de ma main moite. 

Heure du décès : 2h47. 

 


 
"Mon amour est partie
 Elle a jeté mon âme à bouffer au néant me laissant le coeur vide"
Damien Saez ~ Putain vous m'aurez plus

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